Figure Libre est guidé par l’objectif de « Réparer la ville », et souhaite montrer par l’exemple ce que les villes pourraient proposer comme situations, ce qui pourrait être proposé comme processus afin de changer de paradigme et choisir une voie qui offre un possible plutôt que celles connues qui n’offrent que des impasses.
Partant du principe que Marseille ne peut que s’enrichir de la sensibilité et l’intelligence des villes ayant d’autres façons de penser, à commencer par celles qui sont sans doute les plus novatrices et exemplaires de la nécessité de se ressourcer, 10 équipes représentant 6 villes de France et d’ailleurs sont invitées à dialoguer avec plusieurs équipes locales. Chacune est emmenée par un ambassadeur ou une ambassadrice, réunit des profils variés (architectes mais aussi topographe, philosophes, artistes, élu-e-s, promoteurs…) et 11 projets en tout sont présentés.
Pour Marseille, quatre équipes travaillent sur les sites de Plombières, de l’ancienne usine de sucre de Saint Louis, du noyau villageois des Crottes, de Bougainville et des bassins d’Arenc. Ces sites forment quatre jalons sur un parcours qui définit de gigantesques cicatrices jamais refermées de l’urbanisme stupide de la voiture des années 70. Une question soulevée en filigrane : est-il possible que nos projets cicatrisent la ville et estompent certains stigmates de la ségrégation qu’elle connait aujourd’hui ?
Les règles du jeu sont définies comme telles :
Après un tour de table de présentation général, les équipes ont présenté leurs projets respectifs et expliqué leur choix des sites et la composition des équipes pour y intervenir.
Chaque table a ensuite travaillé sur son projet : brainstorming et analyse, identification des problèmes et enjeux, stratégies de réponses.
Après le choix d’une ou deux stratégies, les équipes ont formalisé le principe d’une ou deux propositions.
Ainsi se crée la plus grande agence d’architecture du monde, le temps d’une journée.