Le cinquième Atelier euphorique a pour thème :

L’architecture peut-elle être autre chose qu’ordinaire ?

Rendez-vous à l’Institut Méditerranéen de la Ville et des Territoires (IMVT)

2 place Jules Guesde 13003 Marseille

Salle R4 104

En présence de :

Anne Bourhis, directrice immobilière – Progereal

Alexandre Jonvel, architecte urbaniste – Agence CoBe

Malte Martin, artiste designer

Matthieu Poitevin, archiste, professeur à l’ENSA Marseille, président de Va jouer dehors !

animé par Claire Andries, directrice générale – Atelier des projets culturels

Comment définir « ordinaire » ?

Est ordinaire ce dont la qualité ne dépasse pas le niveau moyen le plus courant; qui n’a aucun caractère spécial.

Partant de cette définition, si elle doit satisfaire le plus grand nombre pour exister, l’architecture doit être ordinaire.

Pour autant, cela signifie-t-il que le plus petit moyen multiple doit être médiocre ?

Si oui, bon. Passons notre tour.

Sinon, comment élever le niveau de l’ordinaire ? Comment faire advenir l’extraordinaire?

Comment créer les conditions de cette transformation ?

Byzance est devenue Constantinople et a inspiré Venise.

L’ordinaire de Venise c’est quoi ? Comment passe-t-on de Venise à Lorient ?

Les villages en pisé de l’Atlas, sortes de résurgences telluriques de la montagne, savaient se lover dans la lumière. Les nouveaux villages périurbains de béton se drapent dans le néant.

Les premiers sont des trésors de simplicité et de sensualité. Les seconds sont quelconques et quasi inexistants. Qui voudrait y vivre ?

L’ordinaire des premiers est devenu extraordinaire aujourd’hui.

Alors comment permettre l’extraordinaire en architecture ?

L’architecture doit être un art politique ou ne pas être.

Évènement gratuit, sur inscription.

L’atelier est organisé par le Festival de la ville – Va jouer dehors ! en partenariat avec l’ENSA Marseille.